Alegría Gobeil

Alegría Gobeil vit/travaille avec des pratiques considérées comme autodestructrices. Les formes d’action trafiquées – ce qui est considéré comme non intentionnel, accidentel, contagieux, compulsif, collectif, symptomatique – informent son travail. Sa pratique indisciplinaire prend la forme de performances, d’écrits, d’archives, d’images, de protocoles, de documents et d’installations. Son travail a été présenté dans des contextes de diffusion en arts visuels et vivants ici (Le Lieu, Espace Maurice, Folie/Culture, OFFTA, FAAS/Centre CLARK, Centre SKOL, FAPTR, RLAP) et récemment ailleurs (Gruentaler9, Berlin), ainsi que dans le contexte littéraire (Moebius, Cigale, Calliope, Festival de la poésie de Montréal, Le Port de Tête la nuit). Titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques (UQAM), sa recherche proposait une réflexion/pratique performative anti-psychiatrique de l’auto-blessure à la lumière de l’expérience de l’interrogatoire psychiatrique.