My Aunt Who Might Be A Lesbian (And Her Fish)
My Aunt Who Might Be A Lesbian (And Her Fish) parle de la tante de la narratrice-« je », qui a 71 ans, qui est célibataire et qui préférerait devenir nonne plutôt que lesbienne – ce genre de tante intransigeante – et qui est sur le point de battre, tuer et cuisiner le poisson pour la grand-mère encore plus âgée (la mère de la tante, et la grand-mère de « je » qui mange du poisson pour s’entraîner à mourir). Cependant ! Au moment où la tante lève son couteau, le poisson commence à chanter une chanson taïwanaise. Cette chanson sauve la vie du poisson et l’emmène vers une autre aventure : il est maintenant à Montréal.
Cette pièce de 20 minutes est une expérience qui se déplace dans les interstices de la narration rapide + paysage amoureux queer + banalité + chanson taïwanaise + chanson de rap japonaise en sous-texte + interprète québécois + régisseur taïwanais à travers le prisme de BBR. BBR signifie «broke broke recitation». Traduction de Peng Hsu du terme 碎碎唸 (sui sui nian), un mot mandarin utilisé pour se moquer d’une femme ou d’un perdant qui parle sans cesse de sujets quotidiens insignifiants. Peng Hsu travaille sur une dramaturgie, ou plutôt, une manière de se déplacer avec cette façon de parler qui digresse, bifurque et s’accumule.
CRÉDITS
Équipe
Peng Hsu – Mise en scène et dramaturgie
Sasha Kleinplatz – Chorégraphie
fjord gagnebin – Interprétation